Patrimoine traditionnel

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Au cours de cette promenade on remarque que, dans l’habitat ancien, prédomine le pisé de terre sur fondations de galets. Dans la région, sous la terre arable, on trouve une couche de terre à pisé. Cette terre argileuse sert à la construction de murs sans qu’il soit nécessaire de la cuire, comme pour la brique, ou de lui adjoindre un liant, comme pour le béton. Les galets, roulés par les glaciers, sont souvent posés inclinés et l’inclinaison est inversée à chaque couche. Entre les rangs de galets on trouve aussi des lits de pierre ou de briques.

Parcieux a conservé plusieurs de ses pigeonniers : rue de l’Eglise, rue des Minimes, près de Grange-Blanche et près de la route D933.

En dehors de l’itinéraire proposé, le Calvaire, situé sur un promontoire qui domine la partie sud du village, a été érigé en 1815. Le Christ et les deux larrons, avec la croix, provenaient du Calvaire de Lyon (près de Saint Irénée). Ils avaient été donnés par le Chanoine Frangin, natif de Parcieux, curé de la Métropole Saint-Jean de Lyon et qui fera transférer la Cène de Fribourg à Parcieux en 1834.
Les statues de bois initiales ont été remplacées en 1900 par des statues de fonte.
La restauration des stations du chemin de croix a été réalisée en 2006 par la Communauté de Communes.

Un autre membre de la famille, Claude-Marie Frangin (né à Parcieux vers 1774, mort en 1847) a eu son heure de gloire : il fut décoré de la main de Napoléon 1° sur le champ de bataille de Friedland.

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